Toc, leurre, Mouche trois techniques, une même passion et Pourtant

Cet article n’a pas pour but de faire le procès de qui que se soit, qu’on pratique le toc, la mouche ou le leurre, c’est un simple constat que j’ai pu tirer de mon expérience aux bords des rivières ou sur les réseaux sociaux ou divers forum.

Depuis de nombreuses années le moucheur est considérer comme un pêcheur qui n’aime pas les autres pêcheurs et ces derniers n’aiment pas plus le moucheur.

Personnellement je trouve cela assez con, excusez moi l’expression, car on partage la même passion mais pas la même technique. La pêche à la mouche est apparemment la plus ancienne, elle serait née 200 ans avant Jésus Christ, mais nous ne pouvons donner de date précise à la pêche aux appâts naturel, ceux qu’on sait c’est qu’elle a été adapté au début du 20^ème siècle par des pyrénéens et que les Pyrénées sont devenus le berceau du toc. Pour le leurre c’est dans les années 1650 qu’elle a vu le jour avec la réalisation du premier leurre artisanal et la première chaîne de production a vu le jour en 1874  

La pêche à la mouche à été longtemps perçu par les autres pêcheurs, comme une pêche exclusivement réservé à une certaine classe sociale, par le coût  élevé du matériel utilisé. Quand aux moucheurs, ils voyaint le toc comme la pêche du pauvre, du viandard. Une idée reçu j’ai envie de dire et plus encore aujourd’hui, car niveau canne dans les trois techniques vous avez de quoi exploser votre compte en banque et faire pleurer votre banquier. La matière première nécessaire à la réalisation de la mouche n’est pas donné mais que doit on dire alors des leurres ? Quand tu en perds trois à plus de 20 € dans la journée, je pense que niveau économie, il vaut mieux pêcher à la mouche. Avec ces idées, le leurreur serait il le nouveau riche de la pêche ? Non je ne le crois pas, en plus celui qui pêche aux trois techniques à vraiment toucher le pactole. Pour en revenir au moucheur, l’esthétique du geste et du pêcheur lui-même à fait naître chez certains une jalousie qui n’a pas servit dans les rapports avec cette technique. 

Le célèbre film « Et au milieu coule une rivière » a mis en avant cette technique au près du grand public, non pêcheur, les gens ont trouvé ça beau, et quand tu leurs dis « je pêche la truite » ils te répondent 9 fois sur 10 «  à oui à la mouche ». Et bien non au toc, et là ils te regardent « euh c’est quoi le toc ». Pour le leurre ils ne connaissent pas mais le mot leurre et plus parlant.

Le moucheur, pêche souvent à vu, il attends parfois longtemps les premiers gobages sur l’eau, et quand il voit débarqué un autre pêcheur avec son lancer ou sa canne à toc, il fait la tronche, mais c’est avant tout une éducation que doivent avoir les autres pêcheurs, la rivière appartient à tous les passionnés mais le respect te dictes de faire 100 m de plus avant de rentrer dans la rivière et laisser pêcher correctement les autres. Ne stigmatison pas non plus le moucheur, car le tocqueur dit la même chose du gars qui pêche aux leurres; "putain le con il est devant il m'a petter ma pêche"

J'ai envie de vous dire que je ne partage pas cet avis, car c'est une approche différente du toc, on ne pêche pas les mêmes coups et la présentation de l'appât est différente. Vous savez que dans le Team nous avons une vision bien à nous de partager notre passion et lors de notre dernière sortie José pêcher aux leurres devant moi sans que celà ne m'empêche de toucher des truites derrière lui. Donc évitons les vieux clichés. 

Chacune des trois techniques à ses complexités je ne comprends pas que l’on veuille comparer ce qui ne l’est pas, le moucheur fait ses mouches, ce qui souvent un boulot de fou, le tocqueur  monte ses bas de ligne, il n’y a que le leurreur qui n’a rien à faire.

Au niveau action, les trois techniques sont belles et sont aussi complexe l’une que l’autre, quand j’entends dire des tocqueurs que le leurre est la nouvelle technique à la mode choisis par les jeunes car c’est plus facile, je souris car le leurre demande une grande précision dans le lancer, l’animation et une connaissance de la rivière aussi bonne qu’aux appâts naturels. Il ne faut pas croire qu’on fasse beaucoup plus de grosse truite avec cette technique, sa dépends surtout des rivières qu’on pêche. Je prends mon exemple sur une grande rivière, je maîtrise mal la pêche au toc donc je choisis souvent le leurre mais un mec qui maîtrise parfaitement sa technique aura autant de chance si ce n’est plus de faire de belle truites que moi.

Le pêcheur au toc comme aux leurres est souvent traité de viandard est accusé par le moucheur de prélevé de façon abusive, quand j’entends dire «  sa fait un mois que la pêche est ouverte est on aura bientôt plus de gobages car les autres ont tout prélevé » sa me met en colère, alors oui le moucheur est souvent vu comme le parfait No-Killeur, le protecteur des rivières, mais c’est faux car dans chaque technique, il y a des pêcheurs qui prélèvent et d’autres qui relâche leurs prises. Remettre un poisson à l’eau n’est pas un privilège unique aux moucheurs.

Je vais vous racontez deux situations, la première concerne le tocqueur viandard, sur un No-Kill des Hautes-Pyrénées, ce monsieur, faisait son parcours, sans panier, c’est bien c’est le propre du No-Kill, par contre aucune de ses prises ne regagné son milieu, elles finissaient toute tordu dans l’herbe. Ce manège dura sur la totalité du No-Kill, curieux de savoir pourquoi il avait agi ainsi, je compris vite en voyant sont épouse le rejoindre, il plia sa canne et se mis à ramasser les pisanlis en oubliant pas de ramasser toutes les truites qui étaient dans l’herbe. Alors oui une telle débilité n’aide pas à l’image auprès des moucheurs. Mais là aussi, ils ne sont pas tous blanc, la deuxième situation vécu est tout aussi  scandaleuse et c’est bien en sèche que ce monsieur pêcher sur un No-Kill ariègeois. Ce monsieur avait la facheuse manie sur chaque de prises de glisser son poisson dans ses cuissardes, une poche poubelle étant soigneusement scotché à l'intérieur. 

Pour conclure, nous avons tous la même passion mais nous n'avons pas la même technique, il faut juste arrêter les jugements de valeurs et les idées reçus, le no-kill n'est pas une propriété du moucheur et le tocqueur ou leurreur n'est pas le viendard décrit. La rivière est assez grande pour que chacun est sa place du moment que cela se fait dans le respect. Je pense qu'il est grand temps que la guerre des styles cessent pour être plus fort ensemble face au vrai danger de nos rivières, ruisseling, chevaux qui font de l'aquagym et autres conneries qu'on nous sort à droite et à gauche